Zoroastrisme très ancienne religion d’ Iran
- Détails
- Écrit par Danielle
Il y a bien longtemps, en Iran vivait un peuple de paysan qui, tout en semant le blé, semait le bien
Le respect de la nature que leur avait enseigné le prophète Zoroastre (Zarathoustra) leur tenait à cœur. Entre 224 et 651, le zoroastrisme était la religion officielle de la Perse, sous le règne des Sassanides. Aujourd’hui, le Zoroastrisme né en Perse (Iran) survit encore en Inde et dans d’autres contrées.
Meurs à temps : c'est ce qu’enseigne le zoroastrisme
Autrefois, ils amenaient leurs morts dans les tours du silence pour les faire dévorer par les rapaces. Ces tours possédaient un système de drainage, afin que le cadavre ne pollue pas la terre, l’air, le feu et l’eau. Aujourd’hui les funérailles traditionnelles ne sont plus possibles. Les raisons sont que les petites communautés n’arrivent plus à entretenir leur tour, ni leurs temples de feu perpétuel et, de nombreux pays, interdisent l’exposition de cadavres.
En Iran, j’ai beaucoup aimé cette tour du silence près de Yazd. Arrivée en fin de journée sur le site, baigné dans une lumière d’une grande douceur, j’ai ressenti un profond sentiment de paix. J’ai pensé à tous ceux, dévorés dans cette tour par les vautours, à leurs âmes qui flottaient dans les couleurs de ce merveilleux paysage, gardiennes du respect de la nature et des animaux.
Et, lorsque l’horizon s’est assombri comme dans une petite mort, rendant le soleil d’un rouge flamboyant symbole de la vie, j’ai entrevu et humé ce monde de lumière et de parfum promis aux zoroastriens qui les accueille après leur mort.
Costume traditionnel | Tour du silence | Sommet de la tour | Village |
A Yazd, un temple du feu, Ateshkadeh
Le soleil du soir depuis ce village |
La flamme qui ne doit jamais s'éteindre |
Le temple à Yazd | Le soleil ailé sur le temple |
On peut apercevoir, derrière une vitre un brasier qui ne doit jamais s’éteindre. Il avait été allumé à Shirazil y a plus de 1500 ans, a été transféré à Yazdvers 1940. Le feu est entretenu par un prêtre zoroastrien et attisé par un bois noble de prunier. Le feu, très important chez les zoroastriens. Il symbolise Dieu, source de toute lumière, dont celle est le soleil.